Quiz – Coup de chaleur : testez vos connaissances

Il n’y a pas que les métiers de la construction, le paysagement, l’agriculture ou toute autre profession principalement à l’extérieur qui est à risque. Et les mesures minimales demeurent les mêmes dans tous les milieux.

Certains emplois ou la chaleur règne en permanence, souffrent également des hausses de température, du taux d’humidité et du manque de circulation d’air. Sans compter que les conditions estivales intensifient ces facteurs de réchauffement.

Par conséquent, travailler sous le soleil, bien que ce soit accablant pendant les canicules, n’est pas le seul milieu où les salarié.e.s risquent un coup de chaleur. 

À titre d’exemple :

• Usines avec machinerie émettant une chaleur radiante ;
• Fonderies qui atteignent des températures jusqu’à 55 °C ;
• Ateliers de soudure ;
• Buanderies/blanchisseries ;
• Restauration ;
• Boulangerie ;
• Mines ;
• Etc.

Il fait assez chaud ! Même si ce n’est pas chaque jour, mieux vaut prévenir. D’ailleurs, Environnement Canada détermine la chaleur comme étant extrême lorsqu’elle remplit 3 conditions :

• Elle est située entre 31 et 33 °C le jour ;
• Demeure entre 16 et 20 °C la nuit ;
• Se poursuit pendant trois jours consécutifs.

Surveillez aussi les avertissements de chaleur émis par Environnement Canada. Ils surviennent dès que la météo prévoit au moins 1 heure de chaleur intense : 

• Au-delà de 30 °C + facteur humidex ;
• Au-delà de 40 °C.

Dès qu’il y a étourdissement et vertiges, l’employé.e doit aller s’asseoir au frais et boire de l’eau fraîche par petites gorgées. Il s’agit du premier niveau des symptômes signalant le coup de chaleur. À ce stade, la personne nécessite l’Intervention d’un.e secouriste.

Parmi les autres symptômes :

• Malaise général
• Peau pâle, chaude et moite
• Transpiration extrême
• Fatigue inhabituelle
• Mal de tête
• Respiration rapide

Les propos incohérents et la perte d’équilibre font partie des symptômes du second niveau d’un coup de chaleur. Les premiers secours doivent être alertés et la personne doit être conduite à l’urgence.

Lorsque le corps dépasse les 40 °C, le système neurologique est atteint. On retrouve parmi les autres symptômes :

• Irritabilité, agressivité
• Nausées et vomissements
• Confusion et propos incohérents
• Peau chaude et sèche
• Aucune transpiration
• Somnolence
• Convulsions
• Perte de conscience

Pour refroidir le corps le plus rapidement et le plus efficacement possible, il faut le refroidir et l’installer là où il y a le plus de ventilation/circulation d’air. Toutefois, on doit également :

• Mettre la personne à l’ombre ou dans un endroit frais ;
• Lui retirer le plus de vêtements possible (souliers et bas aussi) ;
• Lui faire boire de l’eau ou une autre boisson hydratante par petites quantités.

Il en va de même pour toute situation à la maison ou pendant vos activités. Recherchez un point d’eau fraîche avant tout. Des compresses d’eau froide sont également efficaces.

C’est à la fois vrai et faux.

Il est vrai que le corps peut s’acclimater à l’intérieur de 5 jours de chaleur intense s’il y est exposé quotidiennement et pendant une période de quelques heures. Toutefois, la thermorégulation peut prendre jusqu’à 21 jours pour certaines personnes.

Quant au phénomène inverse, il varie également. Selon le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail, il peut suffire d’un seul long week-end de 3 jours pour redevenir aussi vulnérable à la chaleur extrême. 

Il y a plusieurs facteurs à considérer, notamment :

• L’âge et le sexe ;
• La durée d’exposition quotidienne ;
• La condition physique générale ;
• Le poids ;

C’est tout à fait vrai. C’est pour cette raison qu’il faut appliquer des mesures préventives spécifiques et les respecter en tout temps. 

La chaleur extrême, surtout dans le cadre de tâches physiques à effectuer au travail, incommode particulièrement les personnes non acclimatées.

La CNESST met à votre disposition un feuillet à titre d’aide-mémoire pour prévenir les coups de chaleur. Il comprend :

• 4 zones colorées de verte à rouge pour déterminer les risques auxquels le personnel est exposé, en fonction de la température ambiante.
• Un résumé des mesures rapides à prendre en cas de malaise ;
• Quelques mesures de prévention et de secours à instaurer.

Pas tout à fait ! Même si elles le sont en grande partie. L’employé.e a également un rôle de responsabilisation dans l’application des mesures de prévention.

Responsabilités de l’employeur

• Inclure un plan de gestion de la contrainte thermique dans son programme de prévention ;
• Fournir l’eau potable fraîche en quantité suffisante ;
• Disposer d’un espace à l’ombre, bien aéré ou climatisé ;
• Ajuster la charge de travail en fonction de la météo. Par exemple en faisant des rotations de personnel ou en reportant les travaux exposés à la chaleur ; 
• Accorder une pause pour chaque heure de travail ;
• Interdire au personnel de travailler seul ;
• Sensibiliser à la surveillance entre collègues ; 
• Maximiser la circulation d’air à l’aide de diverses sources de ventilation, sauf si la température est trop élevée.

Responsabilité de l’employé.e

• Boire un verre d’eau fraîche aux 15 à 20 minutes ;
• Éviter les gros repas, favoriser une alimentation saine et des collations légères ;
• Privilégier les vêtements légers qui évacuent la sueur ;
• Porter un casque ou chapeau si le travail s’effectue à l’extérieur ;
• Surveiller ses collègues.

Malgré la croyance populaire, le café et le thé, bien qu’ils puissent contribuer à la production de sueur, font également uriner fréquemment. Par conséquent, ils déshydratent le corps et sont à proscrire.

Bon à savoir : l’alcool et les boissons énergisantes ont le même effet et ne devraient pas être consommés lors de chaleur extrême.