Pour faire face à ces enjeux, les entreprises doivent non seulement repenser leurs méthodes de travail, mais aussi adopter des stratégies innovantes pour assurer la sécurité et le bien-être de leurs employés. Cela implique une approche globale qui prend en compte les aspects technologiques, humains et réglementaires de la SST.

Alors quels sont ces nouveaux défis?

L’introduction de nouvelles technologies et de matériaux innovants transforme peu à peu les secteurs industriels. Par exemple, l’utilisation de drones pour l’inspection de chantiers permet dorénavant de détecter des problèmes sans pour autant exposer les travailleurs à des risques directs. Toutefois, cette nouvelle technologie nécessite une formation spécifique afin d’éviter les accidents liés à une mauvaise manipulation et ne nous permet pas encore d’avoir le recul nécessaire quant aux risques indirects ou implication que son utilisation pourrait causer pour nos travailleurs.

Idem, si l’on se penche sur les matériaux de construction modernes. En effet, bien que plus durables et écologiques, eux aussi peuvent présenter des risques pour la santé des travailleurs, tels que des réactions allergiques ou des effets à long terme encore mal compris ou méconnus. Vous l’aurez compris si ces nouvelles technologies et nouveaux matériaux permettent de simplifier le travail ou de réduire le risque dans la réalisation de certaines tâches, ces derniers nous amènent également à nous questionner et nous adapter afin de faire face aux risques de demain.

Les réglementations en matière de SST évoluent constamment pour répondre aux nouvelles réalités du secteur. La Loi modernisant le régime de santé et de sécurité du travail, adoptée en 2021, impose progressivement de nouvelles obligations aux employeurs et aux travailleurs.

Ces changements importants qui incluent entre autres l’obligation de mettre en place des mécanismes de prévention et de participation des travailleurs dans tous les établissements, ainsi que des formations continues pour s’assurer que les pratiques sont conformes aux normes actuelles, visent à renforcer la prévention des risques et à améliorer la sécurité sur les lieux de travail. Toutefois cela représente un défi de taille pour les organisations qui se doivent d’implanter ces nouvelles mesures.

Bien que certaines mesures comme la mise en place d’un programme de prévention, soient reportées à la fin de 2025, d’autres telles que l’identification des risques, sont déjà en vigueur, et certains enjeux, tels que la santé mentale au travail, prennent une importance croissante.

Sachez que les experts Santinel peuvent vous aider dans la mise en place de ces nouvelles mesures dans votre organisation.

La reconnaissance de l’importance de la santé mentale au travail est en hausse notamment grâce aux efforts entrepris à travers le PL59 puis par le PL42  venant renforcer la législation en la matière.

Le stress causé par les délais serrés et les contraintes de production, les longues heures et les conditions de travail peuvent parfois sérieusement affecter le bien-être mental. C’est pourquoi il est désormais essentiel pour les employeurs d’intégrer des programmes de soutien psychologique, des politiques contre le harcèlement, et de gestion du stress.

Des initiatives telles que des séances de sensibilisation, des ateliers de gestion du stress et l’adoption de politiques adaptées peuvent considérablement aider à atténuer les risques psychosociaux des travailleurs. Vous pouvez également vous faire accompagner par des compagnies telles que Santinel dans la formation et la mise en place de telles politiques.

Le manque de main-d’œuvre et le roulement de personnel posent de nouveaux défis à la fois pour les entreprises et les employés. En effet, en plus d’augmenter la pression sur les employés actuels, ces situations nuisent à la productivité de l’entreprise et peuvent être des facteurs d’accidents. Avec des équipes réduites, chaque membre doit souvent assumer davantage de responsabilités, ce qui alourdit leur charge de travail et peut ainsi accroître les risques d’erreurs et d’accidents.

Quant au roulement de personnel, il est souvent synonyme d’inexpérience ou de manque de formation, ce qui peut être à l’origine de blessures. De surcroit, la formation adéquate des nouveaux employés est longue et coûteuse, d’autant plus que certains ne restent pas assez longtemps pour que l’entreprise puisse rentabiliser son investissement.

L’accent croissant sur la durabilité et l’écologie introduit de nouveaux défis. Les travailleurs doivent être formés aux pratiques durables, incluant la gestion des déchets, l’utilisation de matériaux écologiques et la réduction de l’empreinte carbone.

Bien que bénéfiques pour l’environnement, ces pratiques nécessitent une adaptation et une vigilance accrues pour garantir la sécurité sur les lieux de travail. Par exemple, la manipulation de nouveaux matériaux écologiques peut nécessiter des équipements de protection spécifiques et des protocoles de sécurité adaptés.

Les défis de la SST au Québec sont nombreux et évoluent constamment. Pour assurer une protection optimale de leurs travailleurs, les entreprises doivent rester proactives et s’adapter aux nouvelles réalités.

En se conformant aux nouvelles législations, en travaillant sur les risques au travail et les risques psychosociaux, on favorise un environnement stimulant qui va optimiser non seulement la SST mais aussi la productivité et l’engagement des employés. Par la même occasion, vous rendez votre entreprise plus attractive pour les talents grâce à la gestion de la SST.

Il est important de noter que les entreprises ne sont pas seules face à ces nouveaux défis, elles peuvent se faire aider par des firmes telles que Santinel pour se faire accompagner dans ces nouveaux enjeux en santé-sécurité au travail.

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